Dans cette page, vous trouverez une présentation générale regroupant l’éthologie, l’approche du cheval, l’équitation western et autre …

Le Poney des Amériques, créé et conçu pour les enfants avant tout, réagit et doit être éduqué comme un enfant. Je préfère parler d’éducation plutôt que de débourrage, ou encore « casser le cheval »…

Voyons son caractère

Il est très observateur, pas craintif, mais devra vous faire totalement confiance avant qu’une vraie relation ne puisse s’établir. Le brusquer, le taper ne fera que le rendre méfiant. Il a besoin de « confort ». Confort, ce mot est le mot clé de l’éducation du cheval.

Les « Chuchoteurs » l’ont bien compris et l’ont observé dans la nature. Dans une harde sauvage, la jument dominante, généralement la plus vieille, commande et est respectée du reste du troupeau, parce qu’elle a le savoir, (où se trouve l’eau, l’herbe la meilleure, les endroits « safe », sécurisés, pour le repos).

Le cheval est une proie et non un prédateur. Par conséquent, son réflexe premier est la fuite, c’est pourquoi dans son éducation, la possibilité de fuite lui sera offerte le plus souvent possible. S’il se sent en danger, s’il a peur de quelque chose qu’il ne connait pas et que la fuite est impossible, alors le cheval peut attaquer et devenir dangereux. Sa réaction est votre faute. Imaginez que je vous attache, vous parle en chinois et vous tape si vous ne faites pas ce que je vous demande, vous allez vous laisser faire un certain temps sous l’effet de la crainte et puis quand la coupe sera pleine, vous allez exploser et me taper avec une violence égale à toutes celles que je vous aurai fait subir.

Le cheval n’a pas de mauvaises intensions en soi, ses réactions sont les effets de vos causes. Mieux vaut ne rien faire, plutôt que de mal faire.

En résumé, partez avant de vous mettre en colère, mais avant, faites faire à votre cheval quelque chose qu’il connait parfaitement. C’est très important pour son mental, et pour le vôtre aussi … Ne restez pas sur une frustration. Accordez-lui le droit à l’erreur, nul n’est parfait !

 

Revenons au confort

Tout comme vous et moi, le poney ou le cheval préfère être confortable, c’est-à-dire au repos, tranquille, personne pour l’embêter.

Dans l’éducation, si le cheval ne fait pas ce qu’on lui demande, alors on le mettra en position d’inconfort, généralement, le faire reculer 1, 2, 5, 10, 15 mètres, le pousser pour le faire tourner sur des petits cercles, bref, l’embêter, mais surtout ne jamais taper.

La violence entraîne la violence !

Lorsque le cheval a compris et fait ce qu’on lui demande, lui donner du confort, caresses et repos, tranquille.

Ces deux choses primordiales : possibilité de fuite et confort sont applicables très facilement dans un rond de longe. A vous de devenir la jument dominante du troupeau, d’être son leader, son protecteur. Le cheval doit travailler pour vous, pour votre plaisir et le sien, non par crainte.

Les personnes qui souhaiteront acheter un poney chez nous, pourront apprendre ces techniques de base, faire connaissance avec leur future monture et entreprendre ce genre d’éducation et de travail, ce, même dès la naissance du poulain.

Ils pourront, s’ils le désirent, rester quelques jours, nous pouvons proposer le gîte et le couvert.

 

Equitation western

L’équitation western est basée sur le travail quotidien des cow-boys. J’ai travaillé personnellement au Texas dans un ranch et au milieu d’un troupeau de quelques centaines de têtes de bétail semi sauvages, votre cheval est votre assurance vie et la symbiose doit être totale. Quand symbiose il y a, plaisir pour chacun en découle et surtout sécurité.

Notre vétérinaire s’étonnait de voir que les chevaux s’entendent si bien avec les personnes handicapées ? Le cheval a un 6^ième sens ! Il fonctionne par télépathie, ressent vos émotions, il est une éponge.

Avant de travailler votre cheval, inspirez et expirez profondément afin d’être détendu en l’approchant. Accorderez-vous votre confiance à la personne venant vous voir avec un grand sourire et les bras ouverts ou à celle qui hurle et brandissant un bâton ? Pensez cheval, mettez-vous à sa place et beaucoup de réponses à vos questions couleront de source.

Là est la réponse, les personnes handicapées n’ont pas de mauvais fond, ils approchent leur monture dans le seul but de les câliner et leur apporter du confort.

On peut constater la même chose avec les jeunes enfants, parce que le cheval ne se sent pas menacé. Il est confiant et est disposé à faire ce qu’on lui demande.